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Observer la nature autour de chez soi !

À Grand-Lieu, les saisons se suivent… mais ne se ressemblent pas, pour notre plus grand plaisir et celui de nos visiteurs ! A chaque période de l’année, ses observations nature. Après la version printemps, voici celle de l’été : découvrons quelques espèces animales et végétales que l’on peut apercevoir en cette saison, aux abords de La Maison du Lac de Grand-Lieu !

 

Observations sur le sentier ©MDL - J.Jéhanin

Observer la nature qui nous entoure : la méthode !

Être attentif à notre environnement n’est pas aussi simple qu’il y parait ! Nos sens sont fréquemment mobilisés par des sollicitations extérieures : apprenons à prendre conscience de ce que l’on observe.

  • Ouvrir les yeux et définir l’espace dans lequel on se trouve: une prairie ou une forêt ? Est-ce que j’aperçois des traces d’eau ? Des indices de présence de l’homme ?
  • S’asseoir, fermer les yeux et tendre l’oreille: peut-être entendrez-vous des animaux chanter ou se déplacer, peut-être sentirez-vous la chaleur du soleil ou le souffle du vent sur votre peau. Toutes ces perceptions guideront vos découvertes. En rouvrant les yeux, vous avez pleinement conscience du vivant, depuis le brin d’herbe devant vous jusqu’à l’oiseau qui vole au loin !
Découverte des fleurs à la Mosaïque de Milieux ©MDL
  • Faire appel à ses meilleurs alliés : sa patience et son matériel ! Les espèces animales et végétales sont des êtres vivants qui se font parfois désirer pour se laisser observer : il faudra vous armer de patience pour qu’un lézard s’approche de votre main, ou un papillon de votre épaule… Mais quelle satisfaction ! Cette rencontre fera de votre balade un moment inoubliable. Munissez-vous d’un loupe pour les espèces trop petites à observer à l’œil nu et d’une paire de jumelles pour celles qui sont trop loin de vous.

Les observations de l’été lors d’une visite de La Maison du Lac de Grand-Lieu

En route sur le sentier qui mène du centre d’accueil de La Maison du Lac de Grand-Lieu au Pavillon : n’oubliez pas vos chapeau et bouteille d’eau, en été, il y fait très chaud ! Préparez vos sens… Partez !

 

Observer l’orthétrum réticulé

Ouvrez grands les yeux : difficile de la manquer ! L’orthétrum réticulé est une belle libellule qui passe au-dessus des prairies et se pose devant vous. Une fois à l’arrêt, observez sa couleur. Mâle et femelle sont clairement identifiables : l’un est bleu, la seconde, plutôt jaune. Pas de doute, le lac de Grand-Lieu est proche, même si nous nous trouvons entourés de prairies et de cultures.

Les Odonates – ordre d’insecte qui regroupe les libellules et demoiselles – sont de grandes prédatrices : « odonate » signifie d’ailleurs « mâchoires dentées » en grec ! Mais n’ayez crainte, vous pouvez approcher délicatement votre doigt d’une libellule, il n’est pas rare qu’elle vienne s’y accrocher.

Orthétrum réticulé ©MDL

L’orthétrum réticulé se reproduit dans des points d’eau à faible courant. Comme tout insecte, la libellule pond des œufs desquels sortiront des larves aquatiques. Celles-ci sont craintes, car très voraces ! Les larves se métamorphosent ensuite en adultes (imago) pour devenir des prédatrices de haut vol. On aperçoit l’orthétrum réticulé au printemps et surtout en été, car elle apprécie la chaleur et quitte les berges et les points d’eau pour partir à la chasse aux insectes !

A Grand-Lieu, on compte un total de 49 espèces d’odonates sur le lac et son pourtour immédiat, ce qui constitue une richesse remarquable au regard des 54 espèces mentionnées en Loire-Atlantique.

Observer la Digitale pourpre

 

Digitale pourpre ©MDL

Attention à cette beauté dangereuse qu’on ne touche qu’avec les yeux ! En effet, toutes les parties de cette plante des fossés sont très toxiques et leur ingestion peut causer des troubles importants. On repère rapidement les fleurs de la Digitale pourpre, en forme de clochettes ou de dés à coudre. D’ailleurs, « Digitale » vient de digitus en latin, qui signifie « doigt » : l’endroit sur lequel on positionne un dé à coudre !

L’été est la période de floraison de la Digitale pourpre. Elle a besoin des insectes pour être pollinisée, mais attention : madame est sélective ! Les fleurs « tubulaires » sont garnies de poils et de petites tâches qui servent de « guides » pour les insectes. Ces belles pistes d’atterrissage s’adressent uniquement aux gros pollinisateurs (bourdons), capables de forcer tous les poils qui font barrière dans la clochette, pour atteindre la base plus étroite où se trouve le pollen.

La nature regorge de plantes toxiques et nombre d’entre elles vivent sur des prairies humides. C’est la raison pour laquelle il faut être vigilant avant de prélever des fleurs. N’hésitez pas à vous laver les mains après votre balade. En cas de problème constaté à la suite d’une ingestion, contactez immédiatement un centre anti-poison, le 15 ou le 112.

L’orthétrum réticulé se reproduit dans des points d’eau à faible courant. Comme tout insecte, la libellule pond des œufs desquels sortiront des larves aquatiques. Celles-ci sont craintes, car très voraces ! Les larves se métamorphosent ensuite en adultes (imago) pour devenir des prédatrices de haut vol. On aperçoit l’orthétrum réticulé au printemps et surtout en été, car elle apprécie la chaleur et quitte les berges et les points d’eau pour partir à la chasse aux insectes !

A Grand-Lieu, on compte un total de 49 espèces d’odonates sur le lac et son pourtour immédiat, ce qui constitue une richesse remarquable au regard des 54 espèces mentionnées en Loire-Atlantique.

Observer le Martin-pêcheur d’Europe

La rencontre rêvée ! Cette flèche d’un bleu métallique est bien souvent visible aux abords du canal de L’Etier, voire au-dessus de la passerelle du Pavillon ! On repère également le Martin-pêcheur à son cri vif et très aigu. Mais son passage est très rapide, il faut être concentré pour ne pas le manquer 

Sensible à la qualité de l’eau, le Martin-pêcheur est un oiseau emblématique des milieux humides (cours d’eau courante ou stagnante) et on le dit « cavernicole ». En effet, c’est dans les berges qu’il creuse des tunnels donnant accès à des loges : son nid s’apparente donc davantage à un terrier qu’un amas de lichens ou de brindilles, comme le font la plupart des passereaux. S’il est présent, c’est bon signe, car il s’installe près des eaux poissonneuses.

Martin-pêcheur d’Europe mâle ©Pixabay

La période de reproduction de cette espèce est printanière et estivale. À ces périodes de l’année, les allers-retours sont nombreux pour les deux parents qui doivent nourrir leur progéniture installée dans le nid. Heureusement, le tunnel est placé assez haut dans la berge, avec une pente qui empêche la remontée des eaux et la noyade des petits.

Vue la vitesse de vol du Martin-pêcheur, il est souvent difficile d’affirmer que l’on aperçoit une femelle ou un mâle ! C’est à la couleur de son bec que l’on identifie la femelle : elle a la mandibule inférieure orange.

Observer l’Ibis falcinelle

Comme les grues, les spatules et les hérons, les ibis sont de grands échassiers. Ses longues pattes non palmées leur permettent de marcher facilement sur les prairies ainsi que dans des zones à faible profondeur en eau. De longs doigts favorisent également leur installation en haut des arbres pour y nicher.

Attention à ne pas confondre l’Ibis falcinelle avec son cousin, l’Ibis sacré, qui est une espèce exotique envahissante (EEE). Au contraire, l’Ibis falcinelle est une espèce protégée qu’il est rare et toujours magique d’observer ! Son corps élancé et son bec courbe, caractéristique de l’espèce, évoquent l’appellation de « lac africain » parfois donnée à Grand-Lieu.

Ibis falcinelle ©Pixabay

D’après le dernier rapport ornithologique de la Société nationale de protection de la nature (SNPN), association gestionnaire de la réserve naturelle nationale de Grand-Lieu, « l’Ibis falcinelle est l’une des acquisitions les plus récentes de l’avifaune nicheuse du lac, le premier cas ne remontant qu’à une dizaine d’années. »

La présence de l’Ibis falcinelle sur le lac est favorisée par un ensemble de conditions favorables : notamment, des hivers de plus en plus doux ; et l’abondance d’écrevisses de Louisiane (une autre EEE de Grand-Lieu), dont elle se nourrit.

Une sélection de sorties nature autour de Grand-Lieu

Besoin d’inspiration pour trouver de jolies balades et randonnées autour de Grand-Lieu, à faire à pied ou à vélo ? Ces 27 parcours vous aideront à explorer le territoire de Grand-Lieu, en traversant les communes riveraines et les espaces naturels, dans une démarche respectueuse de l’environnement.

En vente à la boutique de La Maison du Lac de Grand-Lieu.

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Collégiens en sortie nature regardent le ciel
© MDL - J. Jéhanin

LA MAISON DU LAC DE GRAND-LIEU, C’EST :

+ de 20.000 personnes touchées par les actions de médiation, dont 15.000 entrées payantes accompagnées d’un médiateur scientifique.
+ de 3000 auditeurs – scolaires et étudiants – accueillis en journées complètes autour de projets pédagogiques.

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